Dans le détail :
- Les acteurs travaillant avec la banque ont pu bénéficier de facilités pour la mise en place du télétravail et de paiements accélérés de leurs factures.
- Pour le reste des secteurs dans le SI, la mise en place du télétravail a globalement pu se faire, même si beaucoup des dirigeants interrogés s’inquiètent de la pérennité dans le temps du dispositif chez leurs clients.
- Chez les clients, le retour dans les bureaux est programmé en septembre, mais pas forcément à temps plein. A terme, sans doute une proportion de télétravail subsistera pour les sous-traitants en régie, à l’instar de ce qui sera proposé aux internes.
- Pour l’instant « tout ne va pas si mal » avec des résultats mensuels qui restent positifs grâce à une utilisation généralisée du chômage partiel.
- Les taux déclarés pour la mise en chômage partiel des salariés sont :
- Pour les intercontrats, proche de 100%. Quelques structures essentiellement dans le conseil, mettent à profit la sortie de mission de salariés expérimentés pour les faire travailler sur des travaux internes comme la mise en place de nouvelles offres,
- Pour les personnels de structure de 75 % à 90% (jusqu’à 100% pour les recruteurs) en avril, et de 50 % à 75 % en mai.
Pour le mois de juin, les dirigeants interrogés :
- Réinvestissent partiellement leurs locaux,
- Réactivent pleinement leurs commerciaux en réduisant leur chômage partiel ou en le supprimant,
- Pensent sentir une légère reprise des appels d’offre chez leurs clients et annoncent quelques démarrages.
En attendant une vraie reprise, … ou pas ?